Catégorie : Prévention santé

  • Alléger sa charge mentale dans le milieu personnel et professionnel

    Alléger sa charge mentale dans le milieu personnel et professionnel

    La charge mentale c’est quoi ? 

    La charge mentale, aussi appelée le surmenage, peut se définir comme l’accumulation d’un trop grand nombre de sollicitations. Cela peut-être le sentiment de devoir penser à tout constamment, et pour tout le monde. La sensation d’être sur tous les fronts et de ne pas avoir le temps de s’arrêter. Ou encore, celle de ne pas pouvoir faire correctement ce que l’on veut. Les semaines sont trop courtes et la liste des choses à faire est interminable. 

    L’ensemble de ces opérations mentales que l’on s’inflige dans l’exercice de son activité professionnelle ou dans le cadre personnel constituent une surcharge mentale. De nombreux facteurs interviennent dans ce surmenage : psychologiques, sociologiques, environnementaux, familiaux… Ces contraintes psychiques s’accumulent tout au long de la vie d’une personne. Car une surcharge mentale ne se révèle pas du jour au lendemain. Elle évolue et mûrit tout au long des mois, et même des années. 

    Les causes de la surcharge mentale au travail 

    Le type de management d’une entreprise est l’un des facteurs principaux sur la charge mentale au travail. Les efforts de concentration, de compréhension, d’adaptation et de minutie. Mais aussi les exigences fixées dans l’accomplissement de certaines tâches. Par exemple : les délais, la qualité des rendus et de l’exécution, l’obéissance aux ordres hiérarchiques, les relations avec ses collègues, les prestataires, les fournisseurs… 

    Beaucoup d’autres raisons peuvent aggraver ce phénomène. Les exigences émotionnelles, les violences internes et externes (harcèlement moral ou physique) ou encore la mauvaise ambiance au sein de l’entreprise. 

    Le contexte socio-économique est également un facteur de risque. De profonds bouleversements interviennent régulièrement. Ils viennent perturber le précieux équilibre au sein de nos organisations. Les décisions managériales pour y faire face peuvent impacter durablement notre quotidien. À ce contexte s’ajoute la forte concurrence possible entre différentes entreprises d’un même secteur. À travers un besoin de compétitivité, de réactivité et de productivité, elle est une conséquence éventuelle de la surcharge mentale. En effet, tous ces changements peuvent avoir une influence directe ou indirecte sur les salariés.

    La surcharge mentale, les causes et ces conséquence destructrices : comment y remédier ?

    Les conséquences d’une surcharge mentale ? 

    Une surcharge mentale liée au travail ou à la sphère privée peut avoir un impact direct et néfaste sur la santé d’une personne. Cependant, elle peut se manifester de différentes façons, et plus ou moins rapidement en fonction des individus. Qu’ elles soient physiques, psychiques ou comportementales, les conséquences amènent à des arrêts-maladies qui pourraient être évités. 

    Les répercussions de la surcharge mentale : 

    Atteintes physiques : 

    • Troubles musculo-squelettiques
    • Troubles gastro-intestinaux
    • Accidents cardiovasculaires
    • Migraines
    • Crises d’asthme 

    Atteintes psychiques : 

    • Fatigue et irritabilité 
    • Troubles du sommeil 
    • Crises d’angoisse 
    • Syndrome dépressif d’épuisement 
    • Dépression majeure 

    Atteintes comportementales : 

    • Réaction auto et hétéro agressive
    • Troubles alimentaires (obésité…) 
    • Consommation accrue de médicament et/ou d’alcool
    • Isolement social 
    • Incohérence dans les actions, prise de mauvaises décisions, erreurs d’exécution
    • Comportements à risque et actions suicidaires

    En plus d’avoir un impact sur votre santé, le surmenage peut également avoir des effets négatifs sur votre entourage. Vous risquez de vous isoler, d’entrer en conflit avec vos proches et de rejeter tous ceux qui voudront vous apporter de l’aide. Mais vous devez comprendre qu’il s’agit d’un cercle vicieux. Effectivement, vous aurez besoin de soutien pour réussir à remonter la pente.

    La surcharge mentale, comment la prévenir et la traiter ?

    Comment repérer, éviter et alléger une surcharge mentale ? 

    Tout d’abord, il est utile de faire le point sur votre situation et à quel niveau de surcharge mentale vous êtes. Prendre conscience de ce problème est la première étape pour aller mieux. 

    Ensuite, plusieurs moyens sont envisageables pour parvenir à vous soulager rapidement et simplement. Notamment : 

    • Organisez vos tâches en déterminant si elles sont indispensables ou optionnelles. Prioritaires ou secondaires. Rapides ou longues à clôturer. De la même manière vous pouvez, grâce à cette première analyse, en déduire si vous devez ou non déléguer ou partager la mission.
    • Agissez sur votre environnement en planifiant des horaires fixes. Prévoyez aussi des moments pour vous. Pour vous détendre, faire du sport, méditer…
    • Entreprenez un travail sur vous-même et vos propres compétences en vous formant sur différents sujets.

    Quant au travail, vous pouvez adapter les conseils listés ci-dessus mais également : 

    • En parler autour de vous et alerter votre responsable hiérarchique de votre état et lui exprimer vos besoins. 
    • Accepter l’imperfection et ne pas vouloir que tout soit parfait quand cela n’est pas nécessaire. 
    • Poser des limites et apprendre à dire non aux demandes extérieures de vos collègues si votre emploi du temps est déjà complet.  

    L’objectif principal étant de trouver du plaisir dans ce que l’on fait. De réussir à se sentir écouté et respecté de ses pairs. D’évoluer dans une ambiance positive et motivante. D’être accompli et épanoui dans sa vie professionnelle comme personnelle. 

    Enfin, vous pouvez bien entendu vous tourner vers des professionnels de la santé (psychologues, médecins…) pour vous aider à surmonter ce surmenage !

    A lire aussi : Ce qui change avec la loi sport et santé en entreprise.

  • Ce qui change avec la loi sport et santé en entreprise

    Ce qui change avec la loi sport et santé en entreprise

    Toutes deux entrées en vigueur en 2022, la loi sport et la loi santé en entreprise ont pour objectifs de favoriser la pratique sportive pour toutes et tous. Mais aussi, d’éviter la sédentarité et de renforcer la prévention des risques au travail (troubles musculosquelettiques, risques psycho-sociaux, maladies professionnelles, accidents du travail…). Ces différentes thématiques sont aussi notre priorité. C’est pourquoi, à travers notre nouveau Livre Blanc, nous souhaitons vous éclairer sur le sujet :

    Loi sport et loi santé : ce qui change pour votre entreprise et les solutions à mettre en place.

    Reprenez la santé de vos salariés en main !

    La prévention santé en entreprise représente un enjeu humain et financier considérable. En France, le coût de l’absentéisme est évalué à 107 milliards d’euros et est estimé à 4 000 euros par salarié par an. C’est pourquoi les entreprises doivent placer le bien-être et la santé des collaborateurs au cœur de leurs actions RH. Et ceci, sur le long terme. Par ailleurs, 97% des chefs d’entreprise déclarent que la santé de leurs salariés contribue à la performance de leur société selon une étude de Malakoff Humanis.

    Cela fait plusieurs années que la prévention santé a fait son entrée en entreprise tout d’abord pour lutter contre les Troubles Musculo Squelettiques, qui sont la première maladie professionnelle reconnue en France. Véritable enjeu de santé publique, ils représentent 87% des maladies professionnelles et 20% des accidents de travail en France.

    Loi sport et santé en entreprise TrainMe Corporate
    Tout savoir sur la loi sport et santé en entreprise avec TrainMe Corporate

    Face à la montée en puissance des risques santé et de leurs conséquences, la loi sport et la loi ont un objectif commun. Celui d’améliorer la santé des Français en entreprise comme dans leur vie quotidienne.

    Loi sport : faire de la France une nation sportive !

    La loi sport du 2 mars 2022 vise à démocratiser le sport en France. C’est une bonne nouvelle au regard des dangers que représentent la sédentarité et l’inactivité physique sur la santé. Certes, ces deux fléaux se sont accentués avec la crise de la COVID-19 et ses restrictions nécessaires : confinements à répétition, généralisation du télétravail, fermetures des salles de sport… mais tous les indicateurs montrent que les Français ne bougent pas assez même dans des conditions de vie normale. Même si cette loi ne concerne pas directement les entreprises, elle vise à ancrer le sport dans le quotidien des Français. Et également sur leur lieu de travail.

    Loi sport démocratisation pratique sportive entreprise TrainMe Corporate
    Loi sport : la démocratisation de la pratique sportive en entreprise avec TrainMe Corporate

    En France, selon l’Inserm, les estimations actuelles des coûts directs (75%) et indirects (25%) de l’inactivité physique sont de l’ordre d’1,3 milliard d’euros. Ces coûts n’ont pas fini d’augmenter si le comportement des Français ne changent pas. De nombreuses études scientifiques montrent les bienfaits de l’activité physique sur la santé. Une étude américaine publiée en janvier 2019, indique que remplacer 30 minutes de sédentarité quotidienne par 30 minutes d’activité physique d’intensité modérée réduit de 17 % la mortalité prématurée.

    Loi santé : la prévention santé et le bien-être des collaborateurs comme moteur de votre entreprise

    En 2020, un accord national interprofessionnel a été pris en matière de santé (ANI). Cependant cet ANI n’était pas opposable à toutes les entreprises, il est opposable uniquement aux seules entreprises signataires de l’ANI. Afin d’unifier toutes les règles de santé à l’ensemble des entreprises, le législateur a transposé ces règles dans une loi applicable à toutes les entreprises.

    Suite à la crise sanitaire de la COVID, de nombreuses règles de prévention santé ont dû être mises à jour. En effet, cette période a révélé que de nombreuses règles en la matière n’étaient pas appliquées. C’est le cas notamment du DUERP, Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels qui existe pourtant depuis 2016.

    prévention santé bien-être collaborateurs TrainMe Corporate
    La prévention santé et le bien-être des collaborateurs avec TrainMe Corporate

    Cette loi santé a pour but d’accentuer le rôle de l’entreprise dans l’identification des risques professionnels. Les entreprises ont tout intérêt à mettre ce sujet au centre de leur attention. Un salarié qui n’est pas en bonne santé a un coût pour l’entreprise et la collectivité. Se prémunir contre les risques qui peuvent survenir sur le lieu de travail représente à la fois des bénéfices pour les salariés et les entreprises.

    Un autre aspect important de cette loi est d’avoir légiféré sur le harcèlement. Problématique qui revient de manière assez récurrente aujourd’hui au conseil des Prud’hommes.

  • Le cancer du sein et notre alimentation

    Le cancer du sein et notre alimentation

    Le cancer du sein est le plus courant et meurtrier chez les femmes. Pour prévenir son apparition, plusieurs acteurs comme l’Institut Curie se mobilisent depuis de longues années pour lutter contre cette maladie et favoriser le dépistage. Cependant, chacune à notre échelle, nous pouvons prévenir l’apparition du cancer du sein. Tout d’abord, en privilégiant certaines habitudes dans notre quotidien comme une bonne alimentation, la pratique d’activité sportive ou encore le dépistage. Mais également en évitant différents facteurs de risques.

    Prévenir le cancer du sein avec son alimentation

    Comme dit précédemment, avoir une bonne alimentation est une habitude à prendre pour favoriser la prévention du cancer du sein. Mais aussi de nombreuses autres maladies comme le diabète. Avoir une alimentation saine et équilibrée aide à réduire les risques et pour cela, plusieurs choses sont importantes comme :

    • Manger des fruits et légumes de préférence de couleurs différentes. Cela permet de bénéficier de diverses molécules et donc de plusieurs bienfaits.
    • Limiter sa consommation de viande rouge et de charcuterie. Ces produits contiennent des composés chimiques cancérigène lors de la transformation ou de la cuisson. De plus, le taux de sel est trop important dans ces aliments. 
    • Éviter les repas industriels et les fast-foods. Ceux-ci contenant une trop grande quantité de matières grasses, de sucre ainsi que de nombreux additifs.
    • Limiter sa consommation d’alcool, car l’éthanol présent dans ces boissons est transformé en molécule cancérigène une fois avalé.
    • Limiter les boissons sucrées, les édulcorants et l’excès de sucre dans ces boissons peuvent respectivement déranger le contrôle de la glycémie et former des graisses.
    Prévenir le cancer du sein avec son alimentation
    Prévenir le cancer du sein avec son alimentation

    L’alimentation pendant le cancer du sein

    Bien s’alimenter durant le cancer du sein est important. En effet, lors de cette période, votre corps est affaibli, il ne faut donc pas le fragiliser davantage. Une bonne alimentation vous permettra de combattre plus efficacement la maladie et participera au processus pour vous sentir mieux. Pour cela, différents moyens existent comme :

    Traitements du cancer du sein et alimentation

    • Avoir une alimentation complète pour stabiliser votre poids. C’est-à-dire qu’elle soit variée, bien répartie tout au long de la journée et comporter des aliments de différentes familles : produits laitiers, viandes, poissons, œufs, féculents, fruits, légumes, matières grasses… Le dosage des traitements est adapté en fonction de votre poids. Si celui-ci n’est pas équilibré, les effets thérapeutiques seront différents et peut être même moins efficaces.
    • Consommer davantage de calories pour ne pas perdre de poids, comme les produits laitiers entiers, l’huile d’olive, les noix… qui sont de bonnes sources de calories. Cependant, la quantité est à surveiller car le besoin en calories de chaque personne peut évoluer durant la maladie.
    • Réduire les viandes et les matières grasses pour les mêmes raisons évoquées plus haut dans l’article.
    • Favoriser une alimentation avec des antioxydants et des vitamines présents dans de nombreux aliments, surtout dans les fruits et légumes. Les antioxydants et vitamines aideront à protéger les cellules de votre corps.
    • Avoir une alimentation forte en protéines. Elles vont favoriser la croissance des cellules, aider les différents tissus présents dans notre corps à guérir, mais également à maintenir le système immunitaire en bonne santé et le protéger des infections. Les protéines se trouvent dans plusieurs aliments comme le poisson, la volaille, les œufs, la viande rouge maigre, les lentilles, les haricots secs ou encore les produits laitiers.

    Les bonnes pratiques

    • Boire une grande quantité d’eau et de liquides. Pour éviter la déshydratation qui peut être liée aux effets secondaires des traitements et de la maladie.
    • Faire très attention à la propreté des aliments. Le cancer du sein et les traitements affaiblissent le système immunitaire. Il faut être attentif à la propreté des aliments utilisés pour vos repas. Pour ce faire, il faut bien les laver, les cuire et les conserver à bonne température. Cela afin d’éviter de nouvelles infections causées par les bactéries présentes sur et dans les aliments.
    • Éviter la consommation de compléments alimentaires. Sauf s’ils sont autorisés par votre médecin, car ils peuvent altérer les traitements prescrits pour combattre le cancer du sein.
    • S’abstenir de faire des régimes restrictifs. Ils iraient au contraire de nombreux points cités préalablement, et donc d’avoir une alimentation complète, saine et équilibrée.
    Alimentation pendant le cancer du sein
    Alimentation pendant le cancer du sein

    Conseils pour une meilleure alimentation

    Avoir une alimentation équilibrée et saine peut s’avérer compliqué au quotidien quand l’on est atteinte d’un cancer du sein. C’est pourquoi nous vous proposons une petite liste de conseils pour vous aider au mieux durant cette période difficile.

    • Préparer vos menus et vos repas à l’avance peut être une bonne solution. Cela vous permettra d’éviter de manger trop souvent des repas industriels. Pour ce faire, vous pouvez vous programmer une après-midi cuisine, durant laquelle vous préparerez tous vos plats. Vous pouvez également prévoir une liste de courses en fonction des différents plats que vous souhaitez cuisiner. Ou encore, faire un planning de repas pour la semaine.
    • Préparer des repas équilibrés et suffisamment complets. C’est-à-dire mélanger les féculents avec des légumes et des aliments protidiques (viande, volaille, poisson…). Les repas qui contiennent tous ces ingrédients vous permettront d’avoir tous les apports nutritionnels nécessaires pour aider au mieux votre corps à combattre la maladie. 
    • N’oubliez pas de vous hydrater tout au long de la journée, sans attendre que la soif ne vienne. L’hydratation est indispensable pour les cellules de votre corps. L’eau n’est pas l’unique liquide qui prévient la déshydratation. Les jus, smoothie… peuvent également vous apporter les calories nécessaires à votre organisme. Vous pouvez alors les privilégier certains jours où vous n’arrivez pas à manger.
    • Consulter des spécialistes comme des médecins nutritionnistes ou des diététiciens peut être une solution pour vous aider plus efficacement sur votre nutrition. Ils pourront vous conseiller en fonction de vos besoins, de votre état de santé et de votre situation en général.

    Voici quelques idées de recettes : https://www.cancer.be/recettes 

    Conseils pour une meilleure alimentation
    Conseils pour une meilleure alimentation

    L’alimentation après le cancer du sein

    Après comme avant et pendant la maladie, il est important d’avoir une bonne alimentation pour plusieurs raisons : 

    • Outre le fait de continuer à réduire le risque de récidive et l’apparition de nouveaux cancers ou d’autres maladies, cela facilitera la guérison et la récupération liée au cancer du sein. 
    • Bien se nourrir vous aidera également à supporter les effets secondaires des traitements présents lors de la maladie
    • Enfin avoir une alimentation saine et équilibrée vous redonnera de l’énergie. 

    Vous pouvez également consulter nos précédents articles sur le cancer du sein : 

  • Activité physique et cancer du sein

    Activité physique et cancer du sein

    Selon l’Institut National du Cancer (INCa), le cancer du sein représente 33% des cancers chez la femme ce qui en fait la maladie la plus répandue et la plus fréquente en France. 

    En 2018, sur notre territoire, près de 59 000 nouveaux cancers du sein ont été détectés, dont plus de 12 000 décès. Néanmoins, depuis quelques années le taux de mortalité diminue. Cela, grâce à des dépistages et des programmes de prévention de masse. Mais aussi, cela se justifie par une prise de conscience générale. Il est important de continuer d’œuvrer dans ce sens, car plus cette tumeur est détectée tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Effectivement 9 femmes sur 10 se remettent d’un cancer détecté de façon précoce.

    Pour prévenir et diminuer les risques, différentes solutions vous sont proposées par les professionnels de santé :

    • Se faire dépister, même en l’absence de symptômes ! À partir de 25 ans il est conseillé de consulter tous les ans un spécialiste pour un examen de palpation. Vous pouvez faire cela auprès de votre médecin ou sage-femme habituelle. Au-delà de 50 ans et jusqu’à 74 ans, une mammographie est recommandée tous les 2 ans. Pour cela vous pouvez prendre rendez-vous dans un hôpital ou dans un centre d’imagerie médical. 
    • Éviter les facteurs de risques : mauvaise alimentation, consommation d’alcool, cigarettes, etc.
    • S’informer : des sites dédiés au cancer du sein existent. Par exemple : https://cancersdusein.e-cancer.fr/ 
    • En parler autour de soi et toute l’année car la sensibilisation au dépistage et aux bonnes pratiques ce n’est pas uniquement pendant Octobre Rose ! 
    • Et finalement, n’oubliez pas de bouger…
    Le sport avec TrainMe Corporate : une arme de prévention contre le cancer du sein.
    Le sport : une arme de prévention contre le cancer du sein.

    AVANT LE CANCER : PRÉVENIR LA MALADIE PAR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE 

    Avoir une activité physique régulière est connu pour aider à rester en bonne santé. Cela a notamment un impact sur la prévention des cancers, dont le cancer du sein. Faire du sport est bénéfique avant, pendant et après la maladie.

    Comme expliqué par l’Institut National du Cancer « l’inactivité physique et régulière est responsable de près de 3 000 nouveaux cas de cancers chez l’adulte pour l’année 2015”. 

    Cependant, depuis 10 ans, l’inactivité des femmes s’est accrue. Cela a un impact direct sur l’augmentation du risque d’être touché par un cancer du sein. Le plus important dans la pratique d’une activité physique est la régularité. Le mieux est de pratiquer tous les jours un peu de sport et de limiter la sédentarité. 

    Par exemple, pour assurer votre activité physique journalière, vous pouvez simplement pratiquer 30 min de yoga ou de marche rapide, 5 fois par semaine. Cela peut être aussi simplement d’effectuer des tâches ménagères, marcher, monter les escaliers… En fonction de votre état de santé, il vaut mieux commencer doucement mais sûrement. En effet, l’objectif est de s’inscrire dans la durée. 

    Prévention du cancer du sein par le sport avec TrainMe Corporate
    Prévenir la maladie par l’activité physique avec TrainMe Corporate.

    PENDANT LE CANCER : POUR AIDER À SURMONTER LA MALADIE

    Éviter la sédentarité durant un cancer est très important. Pourtant, d’après différentes études : 48 à 74%  des patients atteints de cancer ne suivent pas les indications données par leurs médecins à ce sujet. Pendant la maladie, l’organisme est très fatigué, le moral est en baisse et il est compréhensible que l’envie de faire du sport ne soit pas omniprésente. Cependant, d’après l’Institut National du Cancer pratiquer une activité physique est une aide indispensable pour lutter de manière plus efficace contre le cancer.  Effectivement, faire du sport serait une bonne pratique pour combattre les effets secondaires du traitement. Également, plus l’activité physique est débutée tôt en parallèle du déploiement du protocole médical, plus elle sera bénéfique pour le patient. 

    C’est pourquoi des programmes d’activité physique adaptée (APA) sont vivement conseillés aux malades. Ils sont accessibles pendant et après le cancer et ont de nombreux bénéfices comme :

    • Réduire la fatigue liée au cancer et aux traitements
    • Avoir une meilleure condition physique
    • Sortir de l’isolement
    • Aider à éviter la baisse de moral et la dépression chez le patient
    • Améliorer la tolérance aux traitements sur moyen et long terme

    Mais attention, tous les sports ne sont pas compatibles avec les traitements, l’état physique et psychique des patients. C’est pourquoi seuls les médecins pourront vous prescrire un certificat de non-contre-indication.  Les cours collectifs de fitness, de canoë-kayak, d’escrime, de yoga ou encore de natation peuvent être pratiqués dans le cadre de l’activité physique adaptée.

    Les activités physiques et de bien-être pendant la maladie avec TrainMe Corporate
    Les activités physiques et de bien-être pendant la maladie.

    APRÈS LE CANCER : AIDE À RÉDUIRE LES RISQUES DE RÉCIDIVE 

    Au-delà de la pratique d’une activité physique durant la maladie, il est également important de continuer cet effort pendant la phase de rémission. Car continuer à faire du sport peut vous aider à éviter la récidive. 

    D’après les études de l’Institut Curie “pratiquer au moins 3 heures d’activité physique hebdomadaire réduit les risques de récidive de 20%. Un pourcentage qui grimpe à 50% au-delà de 9 heures d’activité physique par semaine !”. 

    En plus de limiter les risques d’être retouché par la maladie, effectuer du sport après avoir eu un cancer permet de lutter contre les séquelles liées aux traitements. Effectivement, pour les femmes qui ont subi une opération, les cicatrices restent souples environ 15 jours suivant l’opération. Pratiquer une activité physique les aiderait donc à avoir une meilleure récupération postopératoire. Toutefois, il est très fortement conseillé de faire un bilan avec un(e) kinésithérapeute spécialisé(e) pour mettre en place rapidement une rééducation de manière adaptée. Enfin, les activités physiques d’intensité modérée et élevée pourront être reprises progressivement à la suite d’un avis médical.

    Alors n’hésitez pas à bouger et vous dépenser, c’est un réel atout pour prévenir et combattre le cancer du sein !

  • 3 conseils pour prévenir le cancer du sein

    3 conseils pour prévenir le cancer du sein

    En France, 1 femme sur 8 sera un jour concernée par le cancer du sein. Il s’agit de la forme de cancer la plus répandue sur notre territoire. Selon l’Institut national du Cancer et Santé Publique France, 59 000 femmes sont diagnostiquées chaque année, dont 12 000 décès. De grands progrès ont néanmoins été accomplis ces 20 dernières années. Cela, avec la mise au point de traitements ciblés très efficaces pour des formes particulièrement graves de la maladie. Mais aussi, grâce au développement de nos connaissances pour prévenir le cancer du sein. Découvrons ensemble 3 habitudes à intégrer à notre quotidien.

    Bougez pour vous maintenir en bonne santé

    La prévention primaire

    Chaque année, la campagne d’Octobre Rose permet de sensibiliser les femmes au dépistage et aux bonnes pratiques. Effectivement, selon l’Institut National du Cancer et une étude du Circ/INCA, beaucoup de cancers seraient évitables (4 sur 10 en 2015). Il existe un lien entre notre mode de vie, notre environnement professionnel et personnel, et la maladie. Il est donc nécessaire de réduire considérablement notre exposition aux facteurs risques (tabac, alcool, malnutrition, manque d’activité physique,…) et de mener des actions de prévention primaire.

    Prévenir le cancer du sein en menant des actions de prévention primaire.
    Réduisez votre exposition aux facteurs risques et menez des actions de prévention primaire.

    L’activité physique : une arme pour prévenir le cancer du sein

    En France, près de 3 000 nouveaux cas de cancers par an sont dus au manque d’exercice. Le sport est un allié redoutable pour être bien dans son corps et dans sa tête. Pendant et après le diagnostic d’un cancer il est recommandé à échelle de 30 minutes par jour. À noter bien entendu que les résultats peuvent varier selon les patients en fonction notamment de leur condition physique, de la nature de leurs traitements, de la forme de cancer dont ils sont atteints,…

    Pratiquer une activité physique régulière permet, entre autres :

    • D’améliorer la qualité de son sommeil et d’être moins fatigué ;
    • De favoriser les interactions sociales et de sortir de l’isolement ;
    • D’accroître son bien-être physique et mental ;
    • De réduire les effets secondaires de certains traitements ;
    • De diminuer de 24% le risque de récidive et de 28% le risque de décès par cancer*.

    *Selon Brahim et al. Physical activity and survival after breast cancer diagnosis: meta-analysis of published studies.

    Vous l’aurez compris, l’activité physique est une arme pour la prévention et une solution thérapeutique. Alors n’attendez plus pour vous y mettre ! Commencez à votre rythme, en groupe ou par une activité qui vous motive réellement. Le principal étant de bouger tout en s’amusant afin de maintenir ses efforts sur le long terme.

    L'activité physique comme arme de prévention.
    L’activité physique comme arme de prévention.

    Limitez les facteurs de risques

    Le tabac

    Le tabac est le 1er facteur de risque évitable de cancers, dont le cancer du poumon (8 cancers du poumon sur 10) et le cancer du sein. En France, il est à l’origine d’environ 75 000 décès par an, dont 45 000 par cancers. Pourtant, cela pourrait en être autrement. En effet, sans cigarettes, ce serait près d’un tiers des décès par cancer qui pourraient être évités. Il existe de nombreuses solutions pour vous accompagner dans votre démarche :

    • Thérapies cognitives ou comportementales ;
    • Se faire accompagner par un professionnel de santé (tabacologue, addictologue, psychologue,…) ;
    • Rejoindre un groupe de parole ou une communauté sur les réseaux sociaux ;
    • S’adresser à un centre spécialisé dans l’arrêt du tabac ;
    • Traitements nicotiniques ou médicamenteux (selon l’avis de votre médecin) ;

    Cette année aura lieu la 6ème campagne de Santé Publique France pour aider les fumeurs à s’arrêter. Renseignez vous !

    Mieux manger pour mieux vivre.
    Manger mieux pour mieux vivre.

    L’alimentation

    On ne vous le dira jamais assez mais ce que vous mangez a un impact direct sur votre santé. Selon l’Institut National du Cancer, un taux élevé de cholestérol est un facteur de risque du cancer du sein. Alors attention au surpoids et à ce que vous mettez dans votre assiette. Une alimentation équilibrée est à privilégier. Pour cela, favorisez des fruits et légumes de saison (pour faire le plein de fibres, de vitamines et d’antioxydants), la volaille ou l’achat de produits les moins transformés possible (boissons sucrées, aliments industriels,…). Ce que vous devez éviter ? Porc, bœuf, veau, mouton, agneau ou abats (500 grammes maximum par semaine) et, bien évidemment, la charcuterie (150 grammes / semaine).

    L’alcool

    La consommation régulière d’alcool a un impact sur le développement de maladies comme le cancer du sein et les tumeurs mammaires. Autrement dit, un verre par jour représente un facteur de risque en raison de l’éthanol qui se trouve être une molécule cancérigène selon le Circ (Centre international de recherche sur le cancer). Il est responsable de 28 000 nouveaux cas de cancers par an et de 16 000 décès. Concernant le cancer du sein, 8 000 cas lui sont annuellement attribuables. L’alcool est aussi source de fatigue, de troubles psychiques (anxiété, dépression,…), de troubles du sommeil, de la concentration ou de l’alimentation, d’une augmentation de la tension artérielle,…

    Vous souhaitez savoir si vos habitudes de vie sont bonnes ? Prévenir le cancer du sein le plus efficacement possible ? Faites gratuitement et rapidement le test ! Celui-ci vous est proposé par l’Institut National du Cancer et ne prend que quelques minutes. Le cancer du sein concerne toutes les femmes. Faites passer le message à votre mère, votre fille, votre sœur, vos amies !

    Prévenir le cancer du sein par le dépistage.
    Dépistage et bonnes pratiques : faites passer le message à votre mère, votre fille, votre sœur, vos amies !

    Faites vous dépister !

    Tous les ans et à partir de 25 ans, il est fortement conseillé aux femmes de consulter un spécialiste (médecin ou sage-femme) afin de pratiquer une palpation des seins. Ce geste simple permet de détecter en moyenne 6 cancers du sein sur 10 à un stade précoce. Chez les femmes de 50 à 74 ans, une mammographie est recommandée tous les 2 ans. Il faut souligner que 80% des cancers du sein se déclarent après la cinquantaine. C’est pourquoi un programme national de dépistage a été mis en place. Il vous permet de pratiquer cet examen clinique gratuitement. Grâce à cette mesure, 2/3 des cancers peuvent être pris en charge à temps !

    Au plus le diagnostic se fait rapidement, au plus vous maximisez vos chances de rétablissement. Surtout si vous avez des antécédents familiaux, vous devez être d’autant plus vigilant. Si vous constatez une anomalie au niveau de votre poitrine ou de vos aisselles, nous vous conseillons de consulter immédiatement un spécialiste. Ensemble, mobilisons nous pour prévenir le cancer du sein !

  • Dépistage cancer du sein et prévention en entreprise

    Dépistage cancer du sein et prévention en entreprise

    En France, le cancer du sein touche 1 femme sur 8 ce qui représente 59 000 nouveaux cas par an. De ce fait, il s’agit du cancer le plus fréquent chez la femme. Nous sommes tous, de près ou de loin, concernés. C’est pour faire avancer la recherche médicale et scientifique que le mois d’Octobre Rose est devenu un événement incontournable. Une opération internationale de mobilisation et de sensibilisation à l’importance du dépistage du cancer du sein. 

    Nous avons tous un rôle à jouer en matière de prévention, notamment en entreprise. Il est primordial de libérer la parole et d’apporter des solutions concrètes à nos salariés. Car contrairement aux idées reçues, les femmes âgées ne sont pas les seules touchées. Les hommes et les femmes doivent être sensibilisés aux bonnes pratiques, quel que soit leur âge. Quelles sont les différentes formes de cancer du sein ? Quels sont les symptômes ? Qu’est-ce que l’auto-palpation ? La biopsie ? La mammographie ? …

    Depistage-cancer-du-sein-TrainMe-Corporate-Octobre-Rose
    Depistage cancer du sein et prévention en entreprise.

    Octobre Rose : un programme national de dépistage

    Dépistage du cancer du sein et bonnes pratiques

    En association avec l’Institut Curie, nous offrons des réponses à vos équipes. Pendant 1 mois, dans le cadre d’un programme d’animations complet, nous vous proposons de vous accompagner avec une solution 100 % clé en main. Une action de mobilisation collective et solidaire qui a pour objectif d’informer et de prévenir sur les facteurs de risque. Les fonds collectés seront reversés à l’Institut Curie afin de participer au financement de la recherche et de l’innovation médicale. En 2021, 7 500 euros ont été collectés et reversés à la Fondation.

    L’Institut Curie et TrainMe Corporate s’unissent

    Pour en savoir davantage, nous avons interrogé Agnès Hubert, Directrice des relations donateurs à l’Institut Curie. Madame Hubert et son équipe sont chargés des ressources issues de la générosité du public, des particuliers, des entreprises, des fondations, etc. Cela, en vue de soutenir les missions de recherche et de soins de l’Institut Curie, et lutter contre le cancer. 

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    Depistage cancer du sein et prévention en entreprise

    L’Institut Curie : un acteur engagé dans la lutte contre le cancer du sein

    L’Institut Curie est un acteur de référence dans la lutte contre le cancer et notamment le cancers du sein. Son Ensemble hospitalier est le premier centre français de prise en charge de ces cancers. Il est également le premier au niveau européen. C’est aussi au cœur de son centre de recherche que sa mobilisation se réalise avec plusieurs équipes et programmes dédiés pour développer de nouvelles thérapies. L’Institut Curie soutient quotidiennement la lutte contre le cancer du sein et met en lumière cet enjeu de santé publique lors d’Octobre Rose

    En 2021, l’Institut Curie a lancé un grand défi solidaire à l’occasion d’Octobre Rose en appelant à confectionner 59 000 rubans roses. Un chiffre qui correspond au nombre de femmes touchées chaque année, en France, par le cancer du sein. La générosité et l’engagement des français ont été au rendez-vous avec plus de 100 000 rubans confectionnés ! Ils ont ensuite été offerts aux patientes de l’Institut Curie, ainsi qu’à leurs proches, en signe du soutien qui leur est adressé. Cette année, la Fondation renouvelle son appel à la solidarité avec pour objectif de confectionner 20 000 marque-pages. Le marque-page est très symbolique, puisque qu’il évoque les chapitres de la vie, mais aussi l’après cancer, l’idée de tourner la page après la maladie…

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    Depistage cancer du sein et prévention en entreprise

    La prévention du cancer du sein en entreprise

    L’activité physique : une arme de prévention

    Nous accompagnons les entreprises dans leur engagement auprès de leurs collaborateurs en proposant des cours de sport in situ ou en visio. Nous souhaitons donner accès aux bénéfices de l’activité physique au plus grand nombre. En cancérologie, et plus particulièrement à l’Institut Curie, l’activité physique occupe une place importante dans la prise en charge des patients. Aujourd’hui, la pratique de l’activité physique est une solution thérapeutique et une arme pour la prévention. L’union de TrainMe Corporate et de l’Institut Curie pour cette seconde édition d’Octobre Rose est issue d’un partage de convictions et de valeurs. 

    Programme de prévention complet pour les salariés

    Le rôle de l’Institut Curie sera d’accompagner TrainMe Corporate dans sa mobilisation et dans ses actions de sensibilisation contre le cancer du sein. Pour ce faire, médecins et chercheurs de la Fondation seront à nos côtés tout au long du mois d’octobre. Vous pourrez bénéficier de l’expertise de professionnels de santé à travers des fiches conseils, des articles et des webinars. De fait, une détection précoce de la maladie dans le cadre du dépistage favorise une prise en charge rapide de la patiente et maximise les chances de rémission.

    Que vous ayez, ou non, une prédisposition génétique, des antécédents personnels ou familiaux, il est vital de se faire régulièrement dépister. N’attendez pas l’apparition d’une anomalie, d’une gêne ou d’un écoulement anormal (boule, rougeur, etc.) pour envisager la consultation d’un médecin ou une consultation en oncogénétique. Cela représente un risque élevé ! Ces visites s’inscrivent dans le cadre du programme de dépistage visé par la HAS (Haute Autorité de Santé). Par ailleurs, elles doivent être menées par un médecin ayant l’expertise dans ce domaine.

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    TrainMe Corporate et l’Institut Curie s’unissent pour la 2nd édition d’Octobre Rose

    Pourquoi se joindre au mouvement Octobre Rose ? 

    Je conseille aux entreprises de se joindre au mouvement Octobre Rose. En effet, 1 femme sur 8 risque d’être touchée par le cancer ! D’une part, cela représente 1 collaboratrice sur 8 au sein des entreprises. D’autre part, le cancer du sein est un enjeu de santé publique. Les entreprises peuvent jouer un rôle important dans la réponse à cet enjeu. Comment ? En sensibilisant leurs collaborateurs au dépistage et à la prévention. Enfin, en apportant leur soutien à la recherche et à l’innovation médicale qui portent l’espoir de guérir toujours plus de femmes. 

    L’Institut Curie.

    La décision de procéder à un examen clinique et/ou à des examens complémentaires (mammographie, échographie, radiographie des seins, IRM, etc.) incombe à vos collaborateurs. Pour autant, vous avez un pouvoir d’information non négligeable ! En conséquence, mobilisons-nous ensemble contre le cancer du sein.