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Moodwork, un acteur engagé dans la QVT

À l’heure où le sujet de la Qualité de Vie au Travail est plus actuel que jamais, sa compréhension demeure cependant relative à bien des égards. Afin de nous aider à y voir plus clair, nous avons rencontré Leopold Denis. Administrateur du LabRH, co-fondateur et COO de Moodwork, un acteur engagé dans la QVT.

 

Moodwork vous donne le good mood


Chez Moodwork, la QVT c’est une démarche organisationnelle et individuelle qui vise à améliorer bien-être et performance des collaborateurs .

Depuis 2016, la solution digitale proposée par Moodwork est matérialisée par une Application qui s’articule autour de 3 axes principaux : 

  1. Un outil d’auto-évaluation validé scientifiquement (sous forme d’un bilan bien-être) ;
  2. Un outil de formation favorisant le développement des soft skills (podcasts, ateliers de groupes, webinars, tutoriels vidéos, etc.) ;
  3. Un accompagnement humain (psychologues, coachs, assistantes sociales, etc.). 

Moodwork c’est aussi et avant tout une équipe d’une quarantaine de collaborateurs experts dans leur domaine. Dont des psychologues et des chercheurs en psychologie. Elle œuvre au quotidien pour améliorer la Qualité de Vie au Travail de plus de 100 000 salariés. La solution qu’elle apporte aux entreprises s’appuie sur 2 piliers fondamentaux.

 

Une solution organisationnelle et individuelle.


Une solution qui n’est pas uniquement organisationnelle 


La réponse souvent apportée par les entreprises à leurs collaborateurs pour accroître leur bien-être sur leur lieu de travail est organisationnelle. C’est-à-dire qu’on va initier une meilleure structuration des relations entre les services, les moyens de communication, les contraintes logistiques, etc. Il est par exemple ici question d’aménagement des heures de travail, de la mise en place du télétravail, de réorganiser et de végétaliser les espaces, de donner droit à la déconnexion, etc. 

Cependant,  il ne faut pas oublier de prendre le problème dans sa globalité. Il existe un autre facteur tout aussi important, voir davantage encore, que le facteur organisationnel. Il s’agit du facteur individuel, plus communément appelé facteur humain. Celui-ci consiste à replacer l’individu au centre de la solution. Nous avons d’ailleurs pu le constater de manière flagrante pendant la pandémie. Malgré la créativité des RH pour faciliter le quotidien des salariés en télétravail, force a été de constater que seul le collaborateur était moteur de sa QVT. 

Effectivement, il est possible d’organiser des afterworks, des déjeuners d’équipe ou encore des cafés virtuels en visio-conférence, de sensibiliser les salariés à une bonne gestion de leur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, à l’adoption d’un environnement de travail ergonomique, etc. Pour autant, une personne qui ne veut pas prendre part à ces activités ne peut et ne doit en aucun cas être forcée à le faire. Ainsi, le seul à pouvoir avoir un impact sur son bien-être, c’est soi-même. Extrêmement complexe à maîtriser, le facteur humain nécessite une mobilisation des connaissances issues notamment de la psychologie. 

Vous l’aurez compris, dans l’objectif d’améliorer la performance de vos équipes sur le long terme vous devez prendre en considération le facteur organisationnel mais aussi individuel.

 

L’enjeu principal en matière de QVT est de sortir d’un modèle commun pour adopter un modèle individualiste.


Les enjeux de la Qualité de Vie au Travail

 

Selon Leopold Denis, l’enjeu principal en matière de QVT est de sortir d’un modèle commun pour adopter un modèle individualiste. En tant qu’individu nous sommes tous différents de par notre histoire, notre éducation, nos appétences, notre parcours professionnel, nos rencontres, etc. Il est donc impossible de proposer des solutions identiques à chacun. C’est pourquoi la QVT doit aujourd’hui s’adapter à l’humain et non l’inverse. Ce n’est pas à l’humain de s’adapter à la QVT. Cela, au risque d’adopter une solution incomplète et inefficace à long terme. 

Mais encore, nous ne pouvons désormais plus avancer sans le pilier de la sensibilisation. Et ce, à tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise, en passant par la direction, le management et les collaborateurs. Trop souvent cette tâche incombe aux RH. Ils sont le moteur de tous les changements quand cela a attrait à la gestion du capital humain. Or, ce sujet ne doit en aucun cas reposer sur les épaules d’un unique acteur. Il doit être la préoccupation de tous. 


Finalement, la démarche de Qualité de Vie au Travail doit réellement s’inscrire dans la durée. C’est un sujet d’une importance capitale qui ne peut et ne doit pas être une simple tendance post-COVID.