Fan de Running, la préparation de votre marathon de Paris touche à sa fin! Le jour J approche, vous trépignez d’impatience avec l’envie de montrer que toutes ses heures passées à battre du pavé n’ont pas été veines ! 7 jours vous séparent de la date que vous attendez tant, après ces longs mois de préparation, ne gâchez pas tout. Cette dernière semaine de préparation va jouer un rôle capital dans la réussite de votre marathon et si vous ne respectez pas quelques principes de bases, vous risquez de mettre en péril tous vos efforts. Voici nos conseils TrainMe pour gérer au mieux cette dernière ligne droite avant la course ! Optimisez vos chances de réussite !
Un entraînement allégé
A une semaine de la course, il est primordial de lever le pied et de diminuer le volume de votre programme. La tension commence à monter, l’envie de se rassurer en enchaînant les sorties longues peut se montrer tentante mais surtout n’y céder pas ! Limitez vous !
Il est important d’abaisser la cadence et l’intensité de vos entraînements pour préserver votre fraîcheur physique et mentale. Vous avez effectué un programme poussé pendant plusieurs mois, votre corps a accumulé beaucoup de fatigue, inutile de le pousser à bout. Privilégiez deux à trois sorties courtes dans la semaine (50% du kilométrage habituel) à une allure normale pour ne pas modifier votre foulée. Durant cette phase de dégression, laissez vous des jours off sans entraînement afin de permettre à votre corps de se régénérer. Si votre préparation ne s’est pas déroulée comme prévu pour cause de blessure ou d’un autre événement, ne vous plongez pas dans une optique de compensation. En essayant de pallier vos « faiblesses » en boostant votre entraînement, vous risquez très fortement de vous mettre dans le rouge physiquement et de ne pas supporter l’effort important du marathon à venir. Préférez une bonne période de récupération pour arriver le jour J en pleine possession de vos moyens.
Une hygiène de vie sans écart
Aménagez votre entraînement une semaine avant le départ de votre marathon n’est pas la seule chose à laquelle il faut se tenir. L’exigence de cette course de 42,195km est sans égale. Vous le savez, chaque détail compte dans la préparation d’une telle course. Votre hygiène de vie se doit d’être irréprochable si vous souhaitez réaliser une bonne performance. Evidemment tout ne dépend pas de la dernière semaine, le bien ou le mal est déjà fait mais elle reste tout de même déterminante pour que votre corps soit dans de bonnes dispositions.
Pour récupérer une bonne fraîcheur musculaire, il est souhaitable de favoriser des longues nuits de sommeil. Le repos joue un rôle central car il va permettre à vos muscles usés durant votre préparation de se régénérer en glycogène (glucide stockant de l’énergie) et d’éviter les blessures. Après plusieurs mois de courses intenses, vos muscles et vos tendons sont fragilisés par tous les efforts qu’ils ont endurés, il faut donc les ménager au maximum avant la dernière ligne droite.
Vous devez aussi adapter un régime alimentaire adéquat en favorisant les sucres lents en quantité raisonnable. Ne bousculez pas trop vos habitudes alimentaires, votre corps risquerait de se dérégler ce qui n’est vraiment pas souhaitable à une semaine de votre marathon. Gardez à l’esprit de rester hydraté, essayer de mener un mode de vie sain et raisonnable. Evidemment il est déconseillé de consommer de l’alcool et trop de boissons caféinées.
Le marathon est une fête : ne l’oubliez pas !
Le Graal est tout proche ! Qu’importe la raison pour laquelle vous désirez courir votre marathon, ne perdez pas de vue que c’est avant tout une partie de plaisir. Vous vous êtes dépassés, sans doute privés pour atteindre cet objectif alors profitez de la course ! Votre préparation touche à sa fin et votre confiance est à son maximum. Que vous ayez été coaché pour aller au bout de vous même, ou effectué des cours de Yoga pour acquérir de la sérénité, vous avez maintenant un mental d’acier. Votre corps et votre esprit seront sans doute mis à rude épreuve pendant la course, alors restez positif et respectez votre plan de course pour contrôler au maximum tous les éléments.
Pour ne pas être pris au dépourvu, essayer de vous renseigner au maximum sur le marathon que vous allez courir et sur les éléments extérieurs qui pourraient vous mettre en difficulté. Tenez vous au courant du parcours, les éventuelles côtes ou encore de la météo, du vent. Adaptez votre tenue et votre matériel en conséquence. Pour ne pas souffrir pendant la course essayez d’anticiper les petits bobos durant la semaine qui précède en glaçant vos muscles douloureux. Tout le monde sait que l’ampoule est l’ennemi numéro 1 du marathonien, préparez vos pommades anti-frottement et assurez vous que vos chaussures de Running soient encore en bonne état !
Conclusion
A une semaine du marathon, pas de folie ! Songez à vous relaxer et à vous reposer au maximum pour être plein de fraîcheur le jour J. Pour résumer, nos trois conseils fondamentaux sont les suivants : un entrainement allégé, une hygiène de vie impeccable et beaucoup de confiance. La dernière semaine doit servir à recharger les batteries ! Vous avez fait le plus dur pendant ces mois de préparation alors détendez vous !
Et surtout prenez du plaisir pendant la course, Let’s run !
Les beaux jours sont de retour, préparez vous à transpirer ! La saison de Running bat son plein ! Plus de 37 000 Runners ont bouclé le semi-marathon de Paris la semaine dernière, les parcs se remplissent et surtout la course de l’année approche. Le 3 avril est une date connue de tous les amoureux de Running impatients de fouler les pavés de la capitale pour le marathon de Paris.
Afin de nous faire partager sa passion, nous avons interviewé notre coach Greg, coureur et spécialiste dans la préparation de marathon.
Les conseils de Greg, notre coach spécialisé de Running
Bonjour Greg, comment t’es venu la passion du Running et des marathons ?
Au départ, c’est mon père qui après de nombreuses années de cyclisme en amateur, est passé vers 35 ans à la course à pied. Il m’a donné le virus et j’ai commencé à courir à l’âge de 9 ans en vacances, lors d’une course organisé dans un camping… Bref ! Cela m’a plus tout de suite et après avoir gagné différents cross au collège, j’ai continué à courir pour le plaisir et sans réel objectif de compétition…Depuis 2010, j’ai commencé à courir pour performer et les chronos sur 10 km étaient de mieux en mieux. En 2015, au Championnat de France de 10 km sur route, je bats mon RP (record personnel) en 33’55 en catégorie Master 1. Pour moi, le marathon est une longue étape après avoir passé du temps sur les autres distances auparavant, 10 km puis semi…
Peux-tu nous en dire plus sur ton premier marathon ?
Mon premier marathon, je l’ai préparé en 5 semaines, pourquoi? J’ai su tardivement que je participais au marathon de Berlin en 2015, on m’a offert un pack comprenant, l’inscription, le voyage, l’hébergement ainsi que la tenue pour courir…Impossible de refuser !
Dès que j’ai su cela, ma vie était transformée, j’ai construit un plan d’entraînement en fonction de mon niveau de forme, je revenais de blessure et j’avais repris l’entraînement une quinzaine de jours avant… La difficulté pour moi étant de passer du 10 km avec un volume de 40 km/semaine à la préparation marathon avec entre 70/90 km par semaine…
La préparation s’est super bien déroulée, j’ai réussi à faire un semi, pour me tester 15 jours avant Berlin, certains diront que c’est un peu tard, mais j’avais besoin de me rassurer et de me tester en mode compétition sur la distance. Lors de cette course avec un peu de dénivelé, j’ai décidé de partir à allure marathon (3’55 au km) puis allure semi (3’40 au km). Je termine en 1h18, satisfait de mon temps et surtout des sensations sur cette nouvelle distance.
Après une semaine d’affûtage, qui n’est pas toujours facile à gérer, le manque de kilométrage et la peur de perdre tous les acquis, je suis parti à Berlin, dans le SAS 2h55.
Mon ressenti pendant la course… l’euphorie, les jambes légères, l’envie de performer et d’aller vite…Je passe à mi-course en 1h20, rapide, trop rapide. Beaucoup de mes amis coureurs m’avaient prévenus de ne pas partir trop vite, me connaissant un peu…, car la course commence au 25ème et là… les jambes ne répondent plus comme au début….de l’euphorie je passe au doute…
Le mental prend le pas, chaque kilomètre passé est une délivrance, mais je regrette amèrement mon emballement du début de course. Dans les derniers km, je sers les dents, jamais je m’arrête, je dois aller au bout, les quadriceps sont douloureux, ma foulée s’est dégradée et je subis. Je savoure enfin le dernier kilomètre et termine la course en 2h51, je reste sur le coup un peu frustré car je n’ai pas maîtrisé la course de bout en bout, mais avec plus de lucidité après la course, je comprends que j’ai réussi malgré tout un beau chrono avec une prépa courte !
Le marathon est la course d’endurance la plus mythique, et beaucoup se lance le défi de finir ces 42 km ! Quels sont tes conseils en matière de préparation ?
1- Être dans les meilleures dispositions pour commencer sa préparation physique et mentale ( poids de forme, pas de tabac et le moins d’alcool possible, réussir à gérer son travail et sa vie de famille en évitant le stress )
2- Choisir un plan d’entraînement adapté à son rythme de vie (choisir le nombre de séance en fonction de ses possibilités, ne pas trop surcharger la semaine) et ne pas hésitez à changer quelques séances en fonction de l’état de forme.
3- Ne pas vouloir griller les étapes, s’y prendre à l’avance, pour la préparation d’un semi-marathon, compter 10 semaines si on part d’un niveau débutant et 18 semaines pour un marathon.
4- Rejoindre un groupe de runners ou se faire aider d’un coach pour optimiser l’entraînement, c’est toujours plus facile de faire des séances de fractionné à 5 ou 10 plutôt que seul avec son chrono ou son cardio, idem pour les sorties longues (SL).
5- Si la gestion de l’emploi du temps le permet, ne pas hésiter à pratiquer des sports alternatifs comme la natation et le cyclisme, la musculation…
6- Savoir gérer les temps de récupération et bien s’alimenter pour ne pas avoir de carences alimentaires.
Les objectifs peuvent être très différents d’un coureur à l’autre, quel serait ton programme de préparation type pour un coureur tourner vers la performance ?
12 semaines de préparation sont idéales pour bien gérer les différents blocs : 3 à 4 séances / semaine.
Travail de la VMA (4 semaines)/Travail du Foncier (4 semaines)/Travail spécifique (3.5 semaines) et affûtage (10 jours).
Un test VMA sur piste de 400m, pour commencer le fractionné : ainsi, on pourra développer la VMA. On proposera différentes séances à base de VMA courtes (type 2 à 3 séries de 8’ en 30”/30”) ou VMA moyenne ( 8 à 10 séries de 400m à 95% VMA) ou longues pyramidales ( 3000/2000/1000/2000/3000 ) à 80 % VMA avec récupération active entre chaque série
L’endurance, dite fondamentale sera la clé de la réussite et sera proposée chaque semaine lors d’une séance de 45’ à 1h15 à 75% VMA, en Aérobie c’est à dire en aisance respiratoire.
Quelques séances de seuil seront proposées pour permettre au coureur d’être confronter à une allure inconfortable sur des périodes de plus en plus longues. Après une allure d’endurance, le travail sera effectué au train, le seuil est un moyen efficace pour stimuler les qualités mentales. De surcroît, il permet de développer la filière aérobie. Exemple : 30’ à 70% VMA + 3 x 7’ à 85% VMA + 10’ à 70% VMA ou 20’ Footing + 3x3000m à allure semi-marathon ( 83-85 % VMA)
Enfin, la sortie longue a pour utilité d’habituer le corps à l’effort du marathon. Elles seront adaptées à la distance préparée en compétition, elles permettent une adaptation du système cardio respiratoire ainsi qu’au niveau musculaire. Elles seront proposées dès le début du plan en augmentant progressivement la durée d’1h40 à 2h30 avec différentes allures de courses. Exemple : en fin de prépa marathon, une sortie de 2h00 avec 1h à 70% VMA + 30’ à 80% VMA + 30’ à 75% VMA.
Et ton programme pour un coureur tourné vers le loisir dont l’objectif est de finir le marathon ?
Je conseille de se fixer un objectif malgré tout mais pas trop exigeant pour pouvoir travailler correctement, en 4h30/5h00 ou plus… !
Avec une préparation sérieuse de 12 à 18 semaines tout le monde peut réaliser cet objectif. Il faut cependant être sérieux dans ses entraînements et tenir un programme défini auparavant avec 3 à 4 séances par semaines par exemple.
La nutrition joue aussi un rôle très important. Il est préférable de manger moins, mais mieux : la stratégie nutritionnelle pour la réalisation d’un marathon est fondamentale, cela commence dès le début de la préparation et non à J -7 ! Manger équilibré est un conseil quotidien à suivre pour permettre à l’organisme de tenir l’augmentation des entraînements. Une bonne hydratation sera aussi un gage de non blessure ainsi qu’un sommeil réparateur.
Au-delà de l’entraînement, le matériel que l’on utilise est aussi un facteur clé. Il est primordial d’utiliser du matériel déjà utilisé habituellement à l’entraînement, chaussures, tenue ( y compris les chaussettes…), gels et gourde. En ce qui concerne, les chaussures, aller voir un spécialiste qui étudiera avec vous le type de foulées et prendra en compte votre poids et la distance de la course préparée…
Tu entraînes depuis plus d’un an une équipe de Running. As-tu observé une réelle progression de tes athlètes ? Le coaching est-il indispensable pour préparer un tel effort ?
La routine de l’entraînement conduit inévitablement une stagnation, une démotivation, le coaching permet d’éviter cela. De même le suivi des athlètes avec la présence du coach permet une adaptation du plan d’entraînement, faire plus ou moins en fonction de l’évolution des performances. L’un des principes fondamentaux de l’entraînement est de proposer de nouvelles situations à l’organisme pour qu’il soit stressé (positivement) et qu’il s’adapte. Ce sera une des clés de la réussite !
Enfin, au niveau de la progression des athlètes que j’ai entraîné cette année, j’ai constaté qu’un travail spécifique et adapté lors de séances de fractionné ont permis une amélioration des résultats sur 10 km, semi-marathon et j’espère à venir…sur le marathon de Paris. Mais cela, c’est à eux qu’il faut le demander !
Pour finir, quels sont selon toi les bienfaits de la course à pied et notamment du marathon ?
Selon ma propre expérience, le running apporte un bien être au quotidien, le travail du cardio permet d’être bien dans sa peau, d’évacuer les tensions, d’avoir l’envie de se dépasser en courant 10 km jusqu’au marathon…Le running est dans l’air du temps, il permet à chacun de trouver certains bienfaits, pousser par une motivation extrinsèque : arrêter de fumer, maigrir, rajeunir, de renforcer ses défenses immunitaires, mais aussi d’avoir une vie sociale et ainsi rencontrer des personnes qui partagent la même passion.
Attention, toutefois aux excès et au manque d’expérience que l’on peut rencontrer comme les personnes qui s’inscrivent au marathon et ne s’en donnent pas les moyens. C’est tellement « cool » d’être inscris au marathon de Paris…Mais aussi grâce à une motivation intrinsèque, ici c’est le réel plaisir de courir, celle qui permettra davantage d’accomplir son objectif. Exemple : découvrir que nous avons une VMA (vitesse maximale aérobie) et aller acheter un magazine sur la course à pied pour comprendre ou encore trouver de nouveaux exercices pour s’étirer ou mieux s’alimenter…
De même, pour courir un marathon, le corps et l’esprit sont indissociables, le rapport entre l’entraîneur et l’entraîné permettra d’obtenir de meilleurs résultats, sachant que l’entraîneur ou le coach a déjà vécu certaines situations et pourra donc anticiper et apporter des réponses justes. La gestion du mentale aidera donc pour moi à mieux fixer ses objectifs (devenir expert) et à mieux gérer son stress, du début de l’entraînement jusqu’au jour J et ainsi ne pas ressentir le fameux « mur » et atteindre l’état de Flow (état d’expérience optimale) ou état de grâce (Csiksentmihalyi,2004)
Pour conclure, le coach amène donc une discipline, il est présent pour les athlètes et oriente chacun d’entre eux vers leur but…
Merci Greg de nous avoir fait partager ta passion du Running et tes précieux conseils de préparation du marathon ! A très bientôt !
L ’ Indice Cormique est un indice fort utile dans le sport amateur et le milieu scientifique, qui permettrait de déterminer notre capacité à pratiquer une discipline sportive ou une autre. (suite…)
Hier soir, TrainMe a lancé son premier évent de la saison ! Un évènement dédié à un art martial, le Krav Martial, un mélange entre le Krav Maga et le Self défense.
Cet évènement était un peu particulier et original de son nom : « Self défense en Talons »
Tous les éléments étaient réunis pour un événement dynamique et explosif :
Une salle surprenante et hors du commun : Galerie des 3 Bornes
Vous en conviendrez, cette salle est un lieu unique à Paris, par son esthétique, sa polyvalence, ces diverses facettes.
Celui-ci accueille le temps d’une journée ou lors d’une soirée, un évènement tel que le notre : Self Défense en Talons.
TrainMe s’est approprié ce lieu afin d’en faire ressortir une énergie positive qui a su transporter les participantes.
Nous avons eu la chance d’avoir à nos cotés deux coachs de Krav Martial, Philippe et Gilles qui ont su initié le temps d’une soirée cet art qu’est le Krav Martial.
Entre démonstrations et pratique, dynamisme et bonne humeur ont animé cette soirée.
Des participantes souriantes et engagées
Sans elles, l’évènement n’aurait pas pu avoir lieu.
Toutes nos participantes ont fait preuve de détermination et de peps, de sérieux et de fraicheur afin de rendre cet évènement vivant !
Un partenaire à la hauteur de l’évènement
Après l’effort, le réconfort !
A la fin de la séance, nous avons eu le droit a une dégustation de jus de fruits frais et de shakes de la part de Juice Lab. Un moment de partage très appréciable. Stéphane a régalé toutes les papilles avec ses cocktails de fruits explosifs.
Nous avons eu l’opportunité de gouté le Shake The Full Package axé post work-out (Pomme, Poire, Banane, Gingembre, Beurre d’amande, Huile de Lin, Sucre de Coco, Piment de Cayenne, Vanille, Canelle), approuvé par TrainMe !!!
Toutes les participantes se sont vues repartir avec un tote bag contenant un jus King Kale, que peux t-on espérer de mieux !
Un partenariat qui a fonctionné à la perfection grâce à deux univers qui match : le sport et le bien-être !
Enfin, toute une équipe motivée qui préparait cet évènement avec attention et vitalité pour vous faire partager un moment de détente et de convivialité autour du sport.
Pour parler au nom de toute l’équipe, nous vous remercions pour avoir participé à notre événement, qui n’est que le premier d’une longue histoire.
Au travers de cet évènement, nous vous avons transmis les valeurs que nous souhaitons mettre en avant que sont la convivialité, le partage et la bonne humeur.
En espérant avoir satisfait vos attentes ainsi que de vous revoir tous à la prochaine édition !
Et oui, car nous souhaitons faire de nos évènements une référence et surtout une récurrence en organisant des évènements tout aussi originaux dans des lieux improbables !
Qui n’a jamais essayé de boxer contre un fantôme sur la musique de Rocky dans sa salle de bain ? La boxe est souvent un sport qui fait rêver à l’image des athlètes qui ont incarné son histoire et qui sont maintenant des légendes tels que Mohammed Ali ou Mike Tyson. Mais ce sport fascinant est toujours jugé comme trop violent dans l’imaginaire collectif. Pourtant cette discipline est facile à pratiquer et représente une activité physique sûre et très complète accessible à tous. Voici une présentation succincte des intérêts que représente la pratique de ce sport de combat riche à tout point de vue
La boxe est un sport accessible à tous
Le folklore de la boxe fascine et attire de plus en plus. Que ce soit au cinéma avec Million Dollar Baby ou L’Héritage de Rocky, en politique avec Wladimir Klitschko ou sur le ring avec le combat de tout les records entre Floyd Mayweather et Many Pacquiao, la boxe occupe souvent le devant de la scène médiatique. La médiatisation de cette discipline joue en sa faveur. Depuis une quinzaine d’années, le nombre de licencié en France a plus que doublé et de nombreux sportifs la pratiquent de manière autonome. Nous assistons également à un réel phénomène de féminisation de ce sport de combat.
Nous pouvons tous boxer grâce à la large palette d’entraînements que propose ce sport. Que vous souhaitez boxer en compétition, vous défouler ou bien gagner en assurance vous trouverez toujours un programme d’entraînement adapté à vos envies. La boxe peut se pratiquer de différentes manières, la boxe sans contact, la boxe amateur, la boxe professionnelle… De plus, il existe aussi de nombreux types de boxe autre que la boxe anglaise comme le Muay-thaï, la savate, le kick-boxing… Autant de déclinaison qui vous permettrons d’atteindre votre bonheur ! Le temps ou vous imaginiez revenir d’un entrainement avec le nez cassé est révolu, choisissez le type d’entrainement qui vous convient et boxez sans modération.
Envie de boxer : Une paire de gant, un coach et c’est parti !
La démocratisation d’un sport passe aussi par sa facilité à être pratiqué. La boxe nécessite beaucoup de volonté mais peu de matériel et c’est bien là une de ses grandes richesses. Une paire de gants et un coach suffisent souvent pour un bon entraînement. Même si une salle de sport peut représenter un atout en terme d’équipement, c’est surtout les conseils techniques d’un coach qualifié qui priment. Difficile de trouver un sport où l’importance d’un coach est aussi prépondérante. La boxe nécessite une motivation certaine qu’il est parfois difficile de trouver seul. En amateur comme en professionnel, un entraînement de boxe représente une dépense physique très complète, tout le corps est sans arrêt sollicité. Avoir un mental sans égal est aussi un élément fondamental pour supporter les charges de travail qui peuvent vous être demandées. Pour pouvoir atteindre un niveau technique et de maîtrise satisfaisant, l’avis d’un expert est indispensable.
De plus, la boxe a l’avantage de pouvoir être pratiquée partout à son domicile comme en extérieur, dans un simple salon ou dans un parc, en été comme en hiver. Foncez !
La boxe : un doux mélange d’exigence technique et physique
Si vous cherchez à vous dépenser et à vous dépassez la boxe est faite pour vous. Nous pouvons tous nous accorder à dire que ce sport nécessite une préparation physique exemplaire. Les entrainements sont dans la plupart dès cas composés d’exercices techniques avec des enchaînements, des frappes sur sac… combinés avec un travail physique basé sur de l’explosivité, de l’endurance ainsi que du renforcement musculaire. La boxe est donc parfaite pour toute personne cherchant à se dépenser sans compter. De plus au delà de l’aspect physique, la boxe est souvent mise en avant pour ses vertus mentales. Un gain de confiance en soi, une meilleure résistance à la pression, sont souvent des attributs que l’on associe aux séances de boxe.
D’un point de vue plus technique, la boxe anglaise ne comporte que 3 coups principaux, le direct (straight punch), le crochet (hook) et l’uppercut. Les maîtriser est un bon début mais ça ne suffira pas à faire de vous un excellent boxeur. Ce sport nécessite un jeu de jambe vivace et une intelligence particulière qui ne peut s’acquérir qu’avec de la pratique. Si vous souhaitez améliorer votre condition physique et vous défoulez en toute liberté et sans danger, ce sport est fait pour vous !
Conclusion :
La boxe est un sport très riche sur de nombreux points comme vous avez pu le voir. Avec l’aide d’un coach qualifié, vous arriverez rapidement à un niveau vous permettant de tirer tous les bénéfices de cette discipline.
Bonjour Kevin, peux-tu présenter ton parcours en quelques mots ?
« J’ai commencé le Muay Thaï (boxe thaïlandaise) il y a 10 ans au CMASA avec Olivier Blanchard, qui m’a transmis l’amour et les valeurs de la discipline ainsi que cette passion de l’enseignement.
J’ai fait plusieurs combats et ai décroché certains titres, notamment Champion d’Ile de France, Champion de France Universitaire et Champion de France.
J’enseigne depuis 2011, tout en continuant à m’entrainer auprès des meilleurs coachs de la discipline afin de garder la forme, et surtout de continuer à élargir mon panel technique afin de le retransmettre à mes élèves. »
Pourrais-tu nous expliquer quelle est la spécificité de la boxe thaïlandaise?
« Le Muay Thaï, littéralement « Boxe Libre », autrement désignée comme « l’art des 8 membres », est un art martial qui utilise les techniques de poings, coudes, genoux, pieds ainsi que les techniques de corps à corps. C’est un art ancestral très complet nous venant tout droit de Thaïlande, mêlant spiritualité et traditions. »
Selon toi, faut-il avoir été un sportif de haut niveau pour être coach de boxe ?
« Pas du tout. Je connais des coachs qui ont été de très grands champions dans la discipline, mais cela ne fait pas d’eux des grands coachs. Beaucoup d’anciens « champions» s’improvisent coach, mais ce n’est pas suffisant. Je pense qu’il est important de se former et d’avoir une expérience dans le coaching afin d’être un bon pédagogue. Mais je dois reconnaître que le fait d’avoir une expérience du ring reste tout de même un plus. »
As-tu une philosophie dont tu ne déroges pas ?
« Les valeurs de la discipline; courage, respect, humilité, rigueur et j’en passe font partie intégrante de ma philosophie. Mais la « voie du juste milieu » est pour moi une philosophie que je tends à appliquer à la fois dans mon enseignement et dans ma pratique: trouver un équilibre dans toutes les actions que l’on entreprend afin de ne jamais se retrouver dans les extrêmes. »
Quelles sont les qualités nécessaires d’un bon coach de boxe?
« D’après moi, un bon coach de Muay Thaï est avant tout un expert de la discipline qui doit connaître et maitriser toutes les techniques afin de les retransmettre à la perfection à ses élèves.
C’est aussi une personne généreuse et patiente. Il est nécessaire de savoir s’adapter à chacun des élèves car nous sommes tous différents dans notre façon d’apprendre. Ne pas oublier aussi d’être humble, de savoir mettre son égo de coté et de toujours se remettre en question. »
« L’entraîneur médiocre parle, le bon explique, le super démontre et le meilleur inspire »
John Kessel
En règle générale, quelles sont les motivations de vos clients ?
« En général, mes clients viennent vers moi car ils souhaitent apprendre avec minutie les techniques de la discipline. Pour la plupart, ce sont des non initiés. Certains viennent pour se perfectionner et d’autres pour découvrir le Muay Thaï, se remettre en forme et se défouler. La plupart de mes clientes femmes viennent également pour avoir plus confiance en elle et apprendre à se défendre, car le Muay Thaï est très efficace pour la self-défense. »
Comment se déroule une séance type ?
Chaque séance est différente car je m’adapte à chacun de mes clients, mais de manière globale pour une séance d’une heure et demie, voici comment nous procédons :
Un échauffement de 10 à 15 min (cardiovasculaire/articulaire/musculaire)
Le corps de séance qui varie selon les objectifs du client (environ 1h)
Le renforcement musculaire de 10 à 15 min
Le retour au calme (stretching/débriefing) de 5 à 10 min
Après une séance, quels sont les bienfaits que les clients ressentent ?
« D’après les retours positifs de mes clients, ils se sentent à la fin de la séance apaisés, soulagés et dans un état de « bonne fatigue ».
Résultat: moins de stress et plus dynamiques au quotidien ! »
« Je tiens à remercier l’équipe de « Trainme » qui est pour moi ce qui se fait de mieux dans les sites de réservations de cours particulier. Une équipe dynamique et professionnelle qui apporte un suivi personnalisé qu’on ne retrouve pas ailleurs.
Un site de confiance, simple d’utilisation, que je recommande à tous les coachs et personnes désirant suivre des cours personnalisés. »
Merci Kevin pour cet échange qui nous a permis d’en savoir plus sur la Boxe Thaïlandaise et de répondre à toutes nos interrogations.