Introduction
Les millennials sont une génération connectée, adeptes de nouveaux modes de travail, de communication et de consommation. Afin de séduire et fidéliser les nouveaux talents au sein de votre structure, vous devez apprendre à cerner leurs besoins. Ces individus sont en quête d’un métier faisant sens à leurs yeux. Ils sont aussi à la recherche, pour 66% des 18-29 ans, d’un emploi flexible et d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Pour 9 salariés sur 10, cet élément serait d’ailleurs essentiel. Ainsi, 85% d’entre eux sollicitent davantage de bien-être en entreprise.
Pour autant, contrairement aux idées reçues, cela ne passe pas nécessairement par des investissements faramineux. De plus, une entreprise attentive au bonheur et à l’épanouissement de ses collaborateurs réduira ses coûts de recrutement et réceptionnera plus de candidatures qualifiées. Un seul mot d’ordre, développez votre marque employeur, vous avez tout à y gagner !
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Dialogue et collaboration
Pérenniser le cycle de vie de votre entreprise passe aussi par l’échange des connaissances et des compétences entre générations. L’expérience collaborateur joue un rôle essentiel dans la perception du bien-être au travail pour les milléniums. Cette réflexion autour des comportements humains doit s’orienter principalement sur deux axes : favoriser la communication et un climat de confiance. Cet actif est intangible pourtant, une fois instauré, il représente un important avantage concurrentiel. Le manager a alors un rôle primordial à jouer. Il doit montrer l’exemple en étant à l’écoute, empathique, accessible, attentif aux besoins et aux attentes de ses collaborateurs. Un employé considéré par son employeur et ses collègues est d’autant plus motivé pour s’investir dans ses missions et fournir un travail qualitatif. Il s’agit d’un contrat psychologique qui selon Adam Grant implique que les salariés « donnent » pour le collectif.
Une telle dynamique de cohésion d’équipe permet de séduire et fidéliser les nouveaux talents par le biais du bien-être au travail. Un employé heureux de venir travailler en parlera autour de lui. Par le biais du bouche à oreille, votre société suscitera l’attention et attirera de futures pépites.
Flexibilité de l’emploi
Aujourd’hui nous devons être ouverts aux nouvelles formes d’organisation du travail. Un constat exacerbé par la pandémie qui a généré une réelle prise de conscience chez les salariés. Selon un récent article, 80 % des télétravailleurs ont le sentiment de jouir de plus de souplesse et de flexibilité. 44% ont aussi l’impression d’être plus autonomes. Ainsi, selon la même étude du Miroir Social (7 juillet 2020), l’engagement et l’efficacité au travail ont augmenté de 34%. C’est pourquoi il est primordial de prendre en considération les besoins de ces actifs qui, pour les ¾, souhaitent continuer d’évoluer en télétravail après le confinement.
Des groupes comme LDLC envisagent encore le passage à la semaine de 4 jours pour tous les employés. Soit 32h travaillées pour le même salaire. Une initiative soutenue par 61% des français. La nouvelle génération aimerait avoir davantage la main mise sur l’organisation de son quotidien. Être en mesure de personnaliser son emploi du temps en fonction de ses impératifs. Rester chez soi le matin pour traiter ses dossiers dans le calme en attendant que le plombier vienne réparer le chauffe-eau. Passer ensuite l’après-midi au bureau pour débriefer avec son équipe de la réunion de la veille. Les milléniums ne désirent plus être dépendant d’un quotidien axé uniquement sur : métro-boulot-dodo. Une expérience collaborateur bienveillante et personnalisée va accroître votre taux de rétention des talents, faire diminuer le turnover, les frais de formation et de recrutement.
Équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle
À l’heure où encore 57 % des actifs sont en télétravail, la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle est parfois difficile à définir. Votre table à manger se trouve être à la fois votre bureau, celui de vos enfants, et le témoin de vos repas. Pire encore, vous utilisez votre ordinateur particulier ou votre smartphone pour travailler. Vous n’êtes ainsi pas en mesure de raccrocher une fois la journée terminée et vous continuez de recevoir appels et messages en plein milieu du week-end. Aussi, votre collègue Lucas répond aux mails le soir à 23h, vous devez donc en faire autant ! On parle ici d’hyper-connexion. Un terme témoin des dérives du développement des nouvelles technologies. Une mauvaise utilisation de ces dernières peut faire naître chez les employés de l’anxiété, du stress et de la concurrence à l’origine de conflits. De surcroît, cela favorise la sédentarité et remet fortement en question la notion de qualité de vie au travail.
Il est important de respecter les soirées et les congés de nos homologues. Être hyper connecté ne fait pas gagner en productivité !
Aux États-Unis, les 50 premières compagnies classées par Great Place to Work pour leur qualité de vie au travail se distinguent par une sur-performance boursière annuelle de 6%. Et la crise sanitaire ne les a pas empêchées d’être plus rentables de 4 à 8% par rapport à leurs concurrents.
Aux États-Unis, les 50 premières compagnies classées par Great Place to Work pour leur qualité de vie au travail se distinguent par une sur-performance boursière annuelle de 6%. Et la crise sanitaire ne les a pas empêchées d’être plus rentables de 4 à 8% par rapport à leurs concurrents.
Conclusion
Le critère de bien-être en entreprise n’est désormais plus une option. Il est même plus important que la rémunération pour 49% des actifs français. C’est pourquoi, si vous souhaitez séduire et fidéliser vos collaborateurs, vous devez vous engager dès à présent sur l’ensemble desdites questions. Ces facteurs, une fois pris en compte, ne vous demanderont pas d’investissement financier particulier. Il s’agit uniquement d’investissement sur l’humain. Cela aura un impact positif rapide et sur le long terme pour votre marque employeur, votre productivité et votre profitabilité.